Soutien du photographe Daniel Laborde pour ses clichés du canal latéral de Garonne
Il y a quelques mois, j’ai rencontré Daniel Laborde, photographe amateur du Nord toulousain, et j’ai tout de suite adhéré et soutenu son projet de photographier le Canal latéral de Garonne au fil des saisons. Sa démarche artistique contribue à mieux faire connaître et apprécier cet élément emblématique de notre patrimoine local qu'est le Canal.
J'ai été sensible à ses photos, à son regard sur la beauté de ces paysages du Canal qui me sont familiers depuis mon enfance et auxquels je tiens indéfectiblement. D’Aucamville à Saint-Rustice, en passant par Fenouillet, Gagnac, Lespinasse, Saint-Jory ou encore Castelnau d’Estrétefonds, le Canal nous fait voyager de Toulouse (31) à Montech (82), site de la mythique « pente d’eau » mise en service il y a cinquante ans pour franchir d’un seul coup cinq écluses successives.
Reflets de ponts, brumes matinales, platanes iconiques, cyclistes, promeneurs, coureurs et autres rameurs, le travail de Daniel Laborde est une carte postale naturelle, vivante, locale et intemporelle de notre Nord toulousain.
Tracé en parallèle de la ligne de chemin de fer reliant Bordeaux à Sète, le tronçon fluvial « Toulouse – Montech – Montauban » a été inauguré en 1844, il y a maintenant 180 ans. Symbole de bonne irrigation des cultures et de prospérité au siècle dernier, le Canal de Garonne ne cesse de se réinventer, devenant un lieu croisière, de balade, de rafraîchissement sous ses platanes iconiques ou encore une piste cyclable fort appréciée. Alors que plusieurs communes redonnent vie aux berges avec guinguettes et animations, le Canal s’inscrit plus que jamais dans une dynamique d’avenir. Entre tourisme et logistique verte, il continue de se réinventer, et pourquoi pas, d’inspirer d’autres passionnés du Canal.